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Comment réduire l’impact du chômage après 55 ans sur sa pension de retraite ?

Mis à jour le 22/03/2022

Nombreux sont les nouveaux retraités qui se sont retrouvés sans emploi à cause d’un licenciement, un an avant de partir à la retraite. Cette perte d’emploi entraîne évidemment une baisse de pension de retraite. Cependant, il existe des astuces pour limiter l’impact sur sa future pension de retraite. 


Le chômage à partir de 55 ans

Avant 55 ans, l’indemnisation chômage va s’étendre sur une période de 2 ans (si vous avez moins de 53 ans) à 2 ans et demi (si vous avez 53 ou 54 ans). Par contre, à partir de 55 ans, Pôle Emploi vous indemnisera pendant une durée de 3 ans maximum.

Mais si vous percevez des allocations chômage depuis au moins 1 an lorsque vous atteignez l’âge de 62 ans, que vous avez été affilié pendant au moins 12 ans à l’assurance-chômage et que vous avez au moins 100 trimestres validés à l’assurance vieillesse, vous pourrez continuer à percevoir une allocation chômage jusqu’à l’obtention de votre retraite à taux plein.

Durant cette période de chômage, des trimestres retraite seront acquis sous certaines conditions.

Le départ en retraite progressive et l’utilisation du temps partiel

Si votre employeur est d’accord, vous pouvez négocier un départ en retraite progressive plutôt que d’être licencié. La retraite progressive vous permettra de travailler à temps partiel, entre 40 et 80 % de votre temps, tout en percevant une partie de votre pension de retraite. Pour cela, il faut avoir au moins 60 ans et au moins 150 trimestres validés. Partir en retraite progressive peut vous permettre de limiter votre décote sur votre future pension de retraite mais également de décaler votre licenciement et de disposer du chômage jusqu’à la retraite à taux plein. 

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Trouver un autre emploi

Pour limiter l’impact d’un licenciement sur votre pension de retraite, vous pouvez, retrouver un nouvel emploi même si ce n’est pas si simple quand on fait partie des seniors.

Outre le fait que cela peut vous permettre de valider des trimestres supplémentaires pour votre retraite (pour rappel, en 2022, pour valider 4 trimestres, il vous faut gagner au moins 6342 euros dans l’année.), retravailler, même pour de courtes durées, reportera d’autant la fin de votre couverture chômage. L’objectif étant d’atteindre les conditions pour bénéficier des allocations chômage jusqu’à votre départ à la retraite à taux plein.

Les cotisations à l’Assurance Vieillesse à titre volontaire

Une autre solution consiste à cotiser à titre volontaire à l’Assurance Vieillesse. Cela vous permet de continuer à acquérir des droits à la retraite, même si vous n’êtes plus en activité. Les personnes qui peuvent cotiser volontairement sont :

  • Les salariés qui ont cessé leurs activités et ne sont donc plus rattaché à aucun régime obligatoire de retraite
  • Les indépendants qui ont cessé leur activité
  • Les conjoints de collaborateurs qui ne sont plus affilié au régime obligatoire (à cause d’un divorce ou de l’arrêt de l’activité)
  • Les personnes sans activité éduquant un foyer d’au moins un enfant de moins de 20 ans ou qui assument les fonctions de tierce personne auprès d’un membre de leur famille,
  • Les expatriés rattachés au régime obligatoire français

Mais c’est un choix qui n’est pas anodin financièrement, car vous ne pourrez pas tout à la fois bénéficier des allocations chômage et cotiser volontairement. à l’assurance vieillesse. Par contre, vos cotisations pourront être déduites de votre revenu global lors de votre déclaration de revenus. À partir de 55 ans, si vous craignez un licenciement, c’est donc une véritable stratégie de fin de carrière que vous devrez mettre en place pour en limiter les impacts sur votre future retraite.